Auteur/autrice : La Rédaction
Un tournant décisif pour le paysage énergétique congolais À Brazzaville, l’ouverture officielle des travaux de validation du programme « Électricité pour Tous » a constitué un jalon majeur dans la réforme du secteur énergétique. Présidée par le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, aux côtés de la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Adama-Dian Barry, la séance a acté la volonté partagée d’asseoir un service public de l’électricité robuste, continu et équitable. Porté par l’ambition présidentielle d’offrir l’énergie à chaque foyer congolais, le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de développement et résonne…
Des convergences stratégiques inédites La signature à Dakar d’un protocole bilatéral entre l’Association Galien Africa et le Réseau des Médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement marque une étape décisive dans la structuration de la diplomatie sanitaire continentale. D’emblée, les deux entités épousent une vision commune : l’amélioration de la gouvernance de la santé publique, indissociable de la préservation des écosystèmes, condition première d’une résilience durable des sociétés africaines. Pour la professeure Awa Marie Coll Seck, présidente de Galien Africa, cet « accord décloisonne la science, la communication et le plaidoyer au bénéfice des populations »,…
Feu vert pour une transition électrique inclusive Au cœur des discussions ouvertes à Brazzaville le 22 juillet dernier, le Pacte national de l’énergie – ou programme « Électricité pour tous » – apparaît comme une pierre angulaire de la stratégie de développement durable de la République du Congo. Porté par le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, ce dispositif entend connecter plus de 800 000 foyers d’ici 2030 dans les localités dépassant le seuil de mille habitants, avant d’étendre la couverture à l’ensemble du territoire à l’horizon 2035. Il s’inscrit dans la dynamique internationale promue par l’Agenda 2030 des Nations…
Congo-Brazzaville, épicentre de l’action climatique en Afrique centrale Longtemps décrit à travers le prisme de sa rente pétrolière, le Congo-Brazzaville s’affirme aujourd’hui comme un pivot écologique du continent. Ses 342 000 kilomètres carrés abritent près de 23 millions d’hectares de forêts denses, soit plus de 60 % du territoire, faisant du pays l’un des trois gardiens majeurs du second massif tropical de la planète après l’Amazonie. Cette position géographique singulière, à cheval sur l’équateur et ouverte sur l’Atlantique, expose simultanément le territoire aux aléas de la variabilité climatique et lui confère une responsabilité déterminante dans la régulation carbone mondiale. Un…
Un carrefour géographique stratégique Situé à la charnière de l’Afrique australe et équatoriale, le Congo-Brazzaville expose un relief qui se déploie de la plaine littorale, caressée par l’Atlantique, jusqu’aux plateaux intérieurs entaillés par les affluents du fleuve Congo. Cette configuration détermine une mosaïque d’écosystèmes dont l’articulation confère au pays un rôle disproportionné dans la régulation climatique régionale. Selon les dernières données publiées par le Centre de recherche sur le climat du bassin du Congo, les forêts congolaises stockeraient plus de trente milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de trois années d’émissions mondiales de CO₂. Les écosystèmes du bassin :…
Ancrer l’analyse dans le relief congolais Observer la République du Congo depuis un satellite revient à contempler une mosaïque vert émeraude entremêlée de plaines sableuses, de vallées fertiles et de plateaux ondoyants. De la pointe septentrionale du mont Nabemba – toit symbolique du pays avec ses 1 020 mètres d’altitude – jusqu’aux mangroves atlantiques léchées par la houle, la topographie congolais façonne à la fois les micro-climats locaux et les pratiques socio-économiques. Cette diversité de formes explique l’hétérogénéité des régimes de précipitations, la distribution des aires protégées ainsi que la densité inégale de la population, concentrée davantage à Brazzaville et…
Un géant géographique au cœur de l’Afrique Étendue sur plus de deux millions de kilomètres carrés, la République démocratique du Congo occupe une position charnière entre les forêts denses du bassin central et les savanes méridionales du continent. Kinshasa, mégapole riveraine de plus de quinze millions d’habitants, pilote les grands équilibres administratifs et économiques tout en demeurant la porte d’entrée d’un hinterland encore largement modelé par la nature. Malgré un accès maritime réduit à quarante kilomètres de littoral, la façade atlantique assure une ouverture stratégique sur les marchés globaux. Reliefs contrastés et services écosystémiques Le paysage congolais est dominé par…
Une diplomatie du sport au service de l’image congolaise Le square de Gaulle, poumon vert et historique du centre-ville de Brazzaville, s’apprête à vivre, les 9 et 10 août, une effervescence que seuls les grands rendez-vous sportifs savent engendrer. Depuis trois éditions, le tournoi Ewawa Plus fait des basketteurs vétérans les ambassadeurs d’une diplomatie populaire qui rehausse le prestige de la capitale congolaise. Sous le haut patronage de la Fédération congolaise de basketball, et avec l’appui logistique du ministère des Sports, cette rencontre a rapidement conquis l’Afrique centrale, démontrant la capacité du Congo à élaborer des plateformes régionales attractives et…
Un Palais des congrès au rythme des hymnes croisés Les premières notes de l’hymne congolais, suivies de celles de la République populaire de Chine, ont immédiatement donné à la cérémonie un relief diplomatique affirmé. Dans l’auditorium illuminé du Palais des congrès, les élèves de l’École internationale chinoise de Brazzaville, du primaire au secondaire, ont entonné les deux chants avec une rigueur presque solennelle, manifestant l’alliance d’empathie culturelle qu’entend cultiver l’établissement. L’autorité de tutelle, la direction départementale de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, veillait sur l’événement, garantie institutionnelle d’une coopération éducative en règle avec les orientations nationales. Un projet…
Vers un langage commun des statistiques agricoles À l’heure où les marchés céréaliers mondiaux demeurent volatils, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale entreprend de parler d’une seule voix statistique. L’idée, fondée sur le Programme statistique 2021-2030, consiste à organiser la production de chiffres agricoles selon une grammaire commune, de sorte que les six capitales puissent comparer leurs performances sans contresens méthodologique. Pour les décideurs, disposer d’un thermomètre unique est la condition sine qua non d’une politique agricole concertée, capable d’agir à la fois sur l’offre, la transformation et les flux commerciaux intrarégionaux. La matrice d’indicateurs en chantier à…