Auteur/autrice : La Rédaction
Un indicateur en progrès prudent Le dernier baromètre de Transparency International place le Congo à la 151e position sur 180, soit quatorze crans plus haut qu’en 2020. Dans le langage des indices composites, ce glissement vers le haut ne signifie pas l’éradication du phénomène mais suggère un infléchissement de trajectoire. Les spécialistes de la gouvernance rappellent que la grille de notation repose autant sur la perception des élites économiques que sur la méta-analyse de données judiciaires, ce qui confère à toute amélioration une dimension symbolique forte. La mécanique institutionnelle en action Au cœur de cette dynamique, la Haute Autorité de…
Un nouveau souffle numérique pour Brazzaville Le 10 juillet, dans le calme feutré d’un bureau du ministère des Finances, l’ambassadrice de l’Union européenne, Anne Marchal, a déroulé un argumentaire volontariste devant Christian Yoka. La diplomate a confirmé la disponibilité de Bruxelles à appuyer la stratégie congolaise de transformation numérique, qu’elle considère comme un levier central de modernisation de l’État et de création d’emplois qualifiés. Cette proposition intervient alors que le gouvernement a fait de la connectivité à haut débit et de la dématérialisation des services administratifs deux priorités censées fortifier la compétitivité du tissu productif national. L’Europe mobilise ses guichets…
Une nouvelle donne financière à forte portée symbolique Au terme de la huitième réunion du Comité d’orientation et de suivi du Contrat de désendettement-développement, la France a confirmé l’allocation de 229 millions d’euros, soit 150,6 milliards de francs CFA, au bénéfice de quatorze initiatives majeures. Cette enveloppe, fruit de la conversion partielle de la dette publique congolaise, consacre une approche que les diplomates qualifient de « vertueuse » : transformer le passif financier en actifs de développement. Le dispositif, lancé au début des années 2010, privilégie la lisibilité budgétaire et ancre la coopération bilatérale dans un horizon de long terme,…
Pointe-Noire entre pluies diluviennes et vulnérabilité urbaine Lorsque les premières averses tropicales s’abattent sur la côte atlantique, les artères de Pointe-Noire se transforment en véritables confluents débordants. La métropole économique du Congo-Brazzaville vit depuis plusieurs années sous la menace d’inondations dont la fréquence et l’intensité exacerbent les fragilités socio-spatiales. Chefs de quartiers, opérateurs portuaires et institutions internationales s’accordent désormais sur un diagnostic partagé : la résilience hydrique de la ville conditionne sa compétitivité comme sa cohésion sociale. Un agenda gouvernemental recentré sur la résilience Les autorités nationales ont inscrit cette problématique au cœur de l’Agenda 2022-2026, articulant les volets assainissement,…
Une diplomatie climatique à Brazzaville Dans la moiteur de juillet, la résidence de France à Brazzaville s’est transformée en forum climatique. À l’orée de la fête nationale française, l’ambassadrice Claire Bodonyi a posé, d’une voix ferme, le socle d’un partenariat bilatéral résolument vert. Elle a rappelé que la République du Congo, dépositaire d’une partie essentielle du Bassin du Congo, constitue, selon l’expression désormais consacrée, le « deuxième poumon de la planète ». C’est donc tout naturellement que Paris confirme vouloir inscrire la relation politique et économique avec Brazzaville sous le signe de la gestion durable des forêts et de l’adaptation…
Rumeurs persistantes et démenti officiel À l’ère des réseaux sociaux, la vitesse de propagation d’une information ne garantit guère sa véracité. Depuis plusieurs semaines, une allégation d’envergure circulait dans certains cercles numériques : le siège régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé quitterait Brazzaville pour une destination indéterminée. Mercredi 15 juillet 2025, le Représentant résident de l’OMS, le Dr Vincent Dossou Sodjinou, a dissipé toute ambiguïté. « Aucune procédure de délocalisation n’est en cours », a-t-il déclaré, qualifiant ces assertions de « ragots infondés ». L’origine de la rumeur paraît tenir à un malentendu autour du retrait d’un bailleur…