Auteur/autrice : La Rédaction
Une manne financière stratégique pour l’électrification Dans un contexte régional où la sécurisation de l’approvisionnement énergétique demeure l’un des leviers majeurs de compétitivité, l’annonce d’un financement de cent millions de dollars, soit environ soixante milliards de FCFA, par la Banque mondiale, offre au Congo-Brazzaville un relais de croissance décisif. Le Projet d’amélioration des services de l’électricité, plus connu sous l’acronyme Pasel, s’inscrit dans le prolongement des engagements gouvernementaux en faveur de l’accès universel à l’électricité d’ici à 2035. L’initiative, lancée officiellement à Brazzaville par le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, traduit la volonté de l’exécutif de consolider…
Une performance académique historique Géniale Bokouango n’a que seize ans, mais son nom s’ajoute déjà aux annales de l’enseignement congolais. Avec une moyenne remarquable de 17 sur 20, la lycéenne de la filière scientifique C à Massengo se hisse au rang de meilleure bachelière nationale pour la session 2025. L’établissement, réputé pour sa sélectivité et ses méthodes d’évaluation exigeantes, se veut l’un des laboratoires de l’excellence de la République du Congo. La jeune élève, dont le prénom semblait prophétique, rejoint ainsi le cercle restreint des lauréats capables d’infléchir l’imaginaire collectif autour de la réussite scolaire. Selon les données communiquées par…
Un partenariat stratégique Banque mondiale–Congo C’est dans le salon feutré d’un grand hôtel brazzavillois que le Projet d’amélioration des services d’électricité a été officiellement présenté le 15 juillet 2025. Derrière les formules de circonstance, le Pasel matérialise une avancée majeure pour la diplomatie économique congolaise : une enveloppe de 100 millions de dollars consentie par la Banque mondiale pour consolider le secteur électrique, pilier d’une diversification économique toujours recherchée. En adossant ce soutien financier à une feuille de route clairement séquencée, les autorités brazzavilloises s’assurent un levier technique et budgétaire susceptible d’accélérer la modernisation des infrastructures sans alourdir excessivement la…
Aux confins de l’Atlantique et de l’Équateur Le Congo-Brazzaville occupe une position charnière en Afrique centrale, à la croisée de l’hémisphère Nord et de l’hémisphère Sud. Son ouverture sur l’Atlantique, longue d’une centaine de kilomètres seulement, n’en demeure pas moins déterminante : elle offre au pays une respiration maritime et un débouché commercial que peu d’États enclavés de la région peuvent revendiquer. De Pointe-Noire à la lagune de Conkouati, l’influence océanique tempère le climat équatorial, nourrit la pêche artisanale et attire les investissements portuaires, clefs d’une économie résolument tournée vers la sous-région. Cette interface maritime se prolonge aussitôt vers l’intérieur…
Deux capitales face-à-face sur le fleuve La cartographie mondiale offre peu d’exemples aussi saillants que Brazzaville et Kinshasa : deux métropoles qui se toisent à moins de trois kilomètres, séparées par le flot majestueux du fleuve Congo. Ce face-à-face unique concentre un imaginaire géopolitique où la proximité géographique n’efface pas la souveraineté nationale, mais l’inscrit au contraire dans un jeu d’altérités héritées. Le fleuve, baptisé d’après l’ancien royaume Kongo, agit comme un miroir liquide renvoyant les reflets contrastés de deux histoires coloniales menées tambour battant par des puissances européennes concurrentes. Si la topographie explique la promiscuité visuelle des deux villes,…
Carrefours géographiques et héritages précoloniaux Située entre l’équateur et l’Atlantique, la République du Congo occupe un espace charnière où savanes, forêts primaires et embouchures fluviales se répondent. Dans ce patchwork écologique, les peuples bantous ont tissé dès le premier millénaire un réseau d’échanges valorisant le sel, le fer et le raphia. Les confédérations de Kakongo, Ngoyo ou Loango contrôlaient alors des routes commerciales s’étirant jusqu’aux comptoirs côtiers, préfigurant l’ouverture maritime actuelle de Pointe-Noire. Cette profondeur historique nourrit encore l’identité nationale. Les danses kongo, la toponymie teke et la cosmogonie mbochi coexistent dans l’espace public. Elles rappellent que le Congo n’est…
Aux confins de l’équateur, un carrefour stratégique Traversée par l’équateur et bordée par l’océan Atlantique, la République du Congo occupe une position singulière en Afrique centrale. Le pays, fréquemment distingué sous l’appellation Congo-Brazzaville pour le différencier de son voisin oriental, se déploie sur près de 342 000 km², soit un territoire comparable à celui de l’Allemagne. Sa localisation entre la façade atlantique, les hauts plateaux gabonais et le vaste bassin du Congo lui confère un rôle de pivot logistique et énergétique. Brazzaville, ancrée sur la rive droite du fleuve Congo, fait face à Kinshasa, créant l’une des raretés géographiques au…
Un contrat professionnel à 17 ans, plus qu’un symbole Le 15 juillet 2025, au sein du campus rénové de l’Etihad, la signature manuscrite de Tyrone Samba a officialisé son passage au rang de footballeur professionnel. Alors qu’il n’a pas encore soufflé ses dix-huit bougies, l’attaquant d’origine congolaise rejoint ainsi l’élite contractuelle de Manchester City, club qu’il fréquente depuis l’âge de huit ans. Si l’événement relève de la simple formalité administrative pour l’institution anglaise, il représente, pour le joueur, un rite de passage au sens anthropologique : la concrétisation d’un capital social, physique et symbolique accumulé au fil des années. Dans…
Brazzaville se prépare à la douzième édition À la suite du Conseil des ministres du 16 juillet, la capitale congolaise a officiellement renouvelé son engagement en faveur du Festival panafricain de musique, prévu du 19 au 26 juillet 2025. Sous l’autorité directe du président Denis Sassou Nguesso, la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault, a souligné « l’attachement de l’exécutif à ce rendez-vous continental qui consacre la créativité africaine » (communiqué du Conseil des ministres, 16 juillet 2024). En dépit d’une conjoncture macroéconomique exigeante marquée par la prudence budgétaire, les autorités ont opté…
Un agenda dense au Palais du Peuple Sous la haute autorité du président Denis Sassou Nguesso, le Conseil des ministres du 16 juillet 2025 s’est ouvert dans une atmosphère à la fois studieuse et résolument prospective. Neuf affaires, toutes stratégiques, ont rythmé les échanges, révélant un exécutif soucieux de répondre simultanément aux impératifs de croissance, d’inclusion sociale et de rayonnement international. Du secteur pétrolier à l’ingénierie culturelle, la séance a dessiné les contours d’une gouvernance qui mise sur la diversification sans renoncer à ses actifs historiques. Hydrocarbures : nouvelles dynamiques contractuelles Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a…