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    Fespam 2025 : l’harmonie au défi des comptes

    La RédactionDe La Rédaction17 juillet 20254 Mins Read de Lecture
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    Représentation artistique
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    Brazzaville se prépare à la douzième édition

    À la suite du Conseil des ministres du 16 juillet, la capitale congolaise a officiellement renouvelé son engagement en faveur du Festival panafricain de musique, prévu du 19 au 26 juillet 2025. Sous l’autorité directe du président Denis Sassou Nguesso, la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault, a souligné « l’attachement de l’exécutif à ce rendez-vous continental qui consacre la créativité africaine » (communiqué du Conseil des ministres, 16 juillet 2024). En dépit d’une conjoncture macroéconomique exigeante marquée par la prudence budgétaire, les autorités ont opté pour le maintien de l’événement, convaincues de son utilité stratégique pour l’image du pays et pour l’écosystème culturel régional.

    Musique et économie numérique : un pari méthodique

    Le thème retenu, « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », révèle une inflexion programmatique majeure. Les décideurs souhaitent dépasser la symbolique festive pour ancrer la création musicale dans les chaînes de valeur numériques, de la production à la monétisation. Au ministère des Finances, un haut fonctionnaire confie que « la filière musicale est désormais regardée comme un gisement de croissance inclusive, à condition d’industrialiser la distribution dématérialisée et d’accompagner la professionnalisation des artistes ». Les organisateurs ambitionnent ainsi d’installer un Marché de la musique africaine où labels, plateformes de streaming et investisseurs dialogueront, tandis qu’un symposium international discutera du rôle des métadonnées et des droits voisins. En ligne de mire : la structuration d’une économie créative susceptible d’élargir la base fiscale sans grever la cohésion sociale.

    Le festival comme vecteur de diplomatie culturelle

    Depuis sa première édition en 1996, le Fespam sert de point de convergence aux imaginaires africains et de pont symbolique avec la diaspora. L’Union africaine, partenaire régulier de l’événement, y voit un instrument de soft power capable de renforcer l’intégration continentale. La coopération avec l’UNESCO, régulièrement renouvelée, confère par ailleurs une portée patrimoniale aux activités, notamment à travers la mise à l’honneur de la rumba congolaise, inscrite depuis 2021 au patrimoine immatériel de l’humanité. Pour Brazzaville, la tenue régulière du Fespam cristallise une diplomatie d’influence qui valorise la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays.

    Faible visibilité ou stratégie discrète ?

    À moins de quelques semaines de l’ouverture, des voix s’élèvent pour déplorer la rareté des informations publiques relatives au programme détaillé. L’artiste Trésor Angelos Ofoueme pointe « l’absence de panneaux et de communication digitale ciblée, alors que l’édition approche ». Pour d’autres, cette discrétion s’explique par le calibrage budgétaire de l’événement, le ministère privilégiant une promotion digitale progressive afin d’optimiser les ressources. Selon un responsable de l’organisation, interrogé sous couvert d’anonymat, « les confirmations d’artistes internationaux nécessitent des clauses de confidentialité jusqu’à la signature définitive des contrats ; dévoiler trop tôt les têtes d’affiche fragiliserait les négociations ». Une stratégie de communication dite « en entonnoir », plus courante dans l’industrie cinématographique, semble donc transposée ici, suscitant certes l’impatience du public, mais ménageant les équilibres financiers.

    Jeunesse, création et responsabilités collectives

    Le Fespam reste avant tout un tremplin pour la jeunesse artistique. Près de 60 % des Congolais ont moins de 25 ans, et nombre d’entre eux voient dans la musique un vecteur de mobilité sociale. L’État, conscient de cet enjeu, mise sur l’éducation artistique et la formation aux nouveaux métiers du son pour résorber le chômage urbain. Les organisateurs promettent des masterclass consacrées à l’intelligence artificielle générative, au design sonore et au marketing d’influence. « La révolution numérique est une chance pour réduire l’asymétrie entre producteurs du Nord et artistes africains », insiste la sociologue Françoise Imbouba, invitée au symposium.

    Perspectives et responsabilité collective

    Au-delà des contraintes financières, la réussite du Fespam 2025 dépendra de la capacité des parties prenantes à orchestrer une logistique cohérente et à offrir des retombées tangibles, tant symboliques qu’économiques. Les attentes demeurent élevées : renforcer la visibilité du Congo sur la carte culturelle mondiale, dynamiser l’économie numérique locale et consolider le sentiment d’appartenance panafricain. Si ces objectifs sont tenus, l’édition à venir pourrait servir de modèle de résilience culturelle en période d’ajustement budgétaire. De la maîtrise des comptes publics à la vitalité de la scène musicale, c’est donc une partition collective que le pays s’apprête à diriger, sous le regard attentif des observateurs internationaux.

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