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    Initiatives

    Oyo plante mille arbres et sème l’espoir vert

    De Congo Durable2 novembre 20255 Mins de Lecture
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    Une tradition nationale au service du climat

    Oyo a retrouvé, le 2 novembre, l’atmosphère solennelle des journées citoyennes. Sous le regard du président Denis Sassou Nguesso, la 39e Journée nationale de l’Arbre s’est ouverte par le planting d’un jeune terminalia.

    Instituée en 1984 et célébrée chaque 6 novembre, la Journée rappelle l’engagement constitutionnel du Congo à protéger ses forêts, poumon du bassin et régulateur du climat mondial, même lorsque le calendrier présidentiel impose une célébration anticipée.

    Le slogan 2023, « Un arbre, une forêt, une plantation pour un Congo florissant », épouse la Décennie onusienne de l’afforestation et s’appuie sur le Programme national d’Afforestation et de Reboisement, ProNAR, colonne vertébrale de la politique forestière.

    Planter à Oyo: pourquoi ce site pilote?

    Sur 2,5 hectares du Lycée d’excellence d’Oyo, ProNAR expérimente un modèle mêlant esthétique, pédagogie et rendement. « Nous installerons mille plants espacés de cinq mètres pour garantir lumière et vigueur », précise son coordinateur intérimaire, François Mankessi.

    Oyo présente une pluviométrie stable et des sols sablo-argileux propices aux ligneux. Le site doit devenir vitrine pour d’autres internats le long de la RN2, où les cultures vivrières grignotent progressivement la végétation secondaire.

    Le choix d’espèces utiles et résilientes

    Le jardin d’ornement, large de 2,25 hectares, accueillera 900 Terminalia mantaly. Ce ligneux malgache, déjà acclimaté, offre un port parasol filtrant le soleil et stabilisant les pentes, soulignent les techniciens forestiers. Ses feuilles caduques tombent avant la saison sèche, réduisant les risques d’incendie.

    À ses abords prendra place un verger d’un quart d’hectare : safoutiers marcottés, agrumes et avocatiers greffés. L’idée est de diversifier la ration des pensionnaires tout en fournissant des semences améliorées aux villages voisins.

    Un verger pédagogique pour former la jeunesse

    « Voir un manguier fructifier trois ans après la greffe stimule l’esprit scientifique », confie Guy-Armel, élève de première. Le verger deviendra une salle de classe vivante pour tester biométrie, engrais organiques et gestion raisonnée de l’eau.

    Les fosses, larges de 60 centimètres pour les fruitiers et 30 pour les terminalias, reçoivent un mulch de tithonia et d’eichinochloa broyées. Les professeurs montrent ainsi comment les résidus agricoles remplacent aisément les engrais importés.

    L’agroforesterie, fil conducteur de la sécurité alimentaire

    Entre les interlignes, du maïs sera semé avant les pluies de décembre. Cette association traditionnelle ombrage le sol, enrichit l’azote et offre une première récolte capable de financer l’achat de nouveaux plants l’année suivante. Les résidus de maïs serviront ensuite de litière organique.

    Des agricultrices de la coopérative Mbolo Na Biso observent. « Si le maïs produit sous les terminalias, nous copierons ce schéma », dit Marie-Diane Moukengue. Les démonstrations réussies restent la meilleure incitation à changer les pratiques.

    ProNAR, fer de lance d’une décennie verte

    Lancé en 2011, ProNAR vise un million d’hectares reboisés d’ici 2025. Logé au ministère de l’Économie forestière, il combine pépinières, appuis communautaires et suivi satellite. Ses rapports évoquent déjà plus de 68 000 hectares sécurisés, surtout dans les Plateaux.

    À Oyo, le programme teste désormais des « corridors éducatifs » reliant écoles et plantations. Appuyée par la FAO, l’approche veut ancrer la protection forestière dans la routine scolaire plutôt que dans des campagnes ponctuelles.

    Valorisation carbone et perspectives économiques

    Les données sur la croissance des plantations alimenteront également le registre national carbone, créé en 2022. En démontrant le stockage moyen par espèce, le Congo espère valoriser ses efforts dans les marchés volontaires et attirer des investisseurs exigeant des crédits vérifiés.

    L’université Marien-Ngouabi élabore déjà un protocole de mesure basse-technologie pour les écoles. Rubans métriques, GPS grand public et tablettes suffiraient à certifier la biomasse, rendant la finance carbone accessible aux villages sans équipement coûteux.

    Des partenaires mobilisés aux côtés du Congo

    L’ambassadrice de France, Claire Bodonyi, salue « un acte fondateur qui rassemble ». Son ambassade prévoit des échanges techniques avec des lycées agricoles français sur la traçabilité des plants fruitiers et la lutte biologique contre les ravageurs.

    La Banque de développement des États d’Afrique centrale étudie une ligne de crédit verte pour jeunes pépiniéristes. Elle couvrirait achats de polyéthylène, arrosoirs et substrats, matériels encore coûteux car majoritairement importés.

    Voix de terrain: attentes des élèves et des cultivateurs

    Les lycéens souhaitent connecter le projet à Internet. « Nous aimerions cartographier chaque arbre avec un QR code », propose Christel Boukadia. Les données alimenteraient la plateforme nationale REDD+ et inciteraient les familles à planter autour de leurs maisons.

    À la sortie de la ville, l’apiculteur Martial Okouango espère voir refleurir les haies de terminalias. « Plus de fleurs, c’est plus de miel », sourit-il, convaincu que le reboisement dynamisera sa micro-entreprise.

    Suivi, données et perspectives de réplication

    Les premiers relevés de croissance seront réalisés en février. Des capteurs d’humidité collecteront des données toutes les trois heures. ProNAR veut publier ces séries en accès libre afin que les étudiants analysent l’impact climatique local.

    Si le taux de survie dépasse 85 %, le ministère répétera le modèle dans dix centres de formation d’ici 2026, avec priorité aux périphéries de Brazzaville soumises aux îlots de chaleur urbains.

    Planter un avenir prospère dès aujourd’hui

    Après cette 39e Journée de l’Arbre, planter n’est plus un simple rituel. C’est un projet éducatif, alimentaire et économique aligné sur les ambitions climatiques nationales, offrant à chaque Congolais l’occasion de transformer un geste symbolique en capital durable.

    Centre d’excellence d’Oyo Claire Bodonyi Denis Sassou Nguesso ProNAR reboisement
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