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    Économie Durable

    La RédactionDe La Rédaction16 juillet 20255 Mins Read de Lecture
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    Ouverture nationale des épreuves du BEPC 2025

    Sous un ciel de juillet déjà dense, le lycée Chaminade de Brazzaville a servi de cadre au coup d’envoi officiel de la session 2025 du Brevet d’études du premier cycle. Entouré de cadres administratifs, de représentants d’enseignants et de parents d’élèves, le ministre de l’Enseignement général, Jean-Luc Mouthou, a rappelé le caractère « hautement républicain » de l’événement, dont l’enjeu dépasse la simple validation d’un cursus scolaire pour toucher à la cohésion nationale.

    Dans les 542 centres disséminés sur l’ensemble des 342 000 km² du territoire – et jusqu’aux antennes diplomatiques de Luanda, Cabinda et Beijing – 125 265 candidats planchent simultanément sur les disciplines canoniques : mathématiques, sciences de la vie et de la terre, dictée-questions ou encore histoire-géographie. La capitale à elle seule concentre 51 766 inscrits, confirmant son poids démographique et scolaire significatif.

    Un dispositif sécuritaire et éthique revisité

    Si la tenue de ces épreuves semble désormais bien rodée, l’édition 2025 se distingue par un renforcement inédit des mesures de prévention des manquements éthiques. Téléphones portables, oreillettes miniatures, antisèches numériques et autres « bébés lilis » – surnom local donné aux brouilleurs portables déguisés – font l’objet d’une politique de tolérance zéro. Les fouilles à l’entrée, épaulées par un marquage différencié des salles et la traçabilité numérique des copies, visent à décourager toute tentative de contournement.

    Selon les premières remontées des inspecteurs de centre, la courbe de la fraude serait en nette inflexion depuis trois sessions consécutives. Les récalcitrants, eux, encourent des sanctions administratives et pénales rigoureuses, un élément dissuasif assumé par le ministère, soucieux de préserver la valeur sociale du diplôme.

    La mobilisation institutionnelle contre la tricherie

    Cette politique de rigueur ne relève pas d’une simple directive conjoncturelle. Elle s’inscrit dans la stratégie nationale de moralisation de la vie publique, portée par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) et par divers partenaires de la société civile. « Nous voulons bâtir une culture de l’effort, car l’école est la matrice de la citoyenneté », confie un conseiller technique du ministère, soulignant que l’intégrité académique constitue un indicateur de gouvernance aux yeux des bailleurs et des organisations régionales.

    Au-delà des centres urbains, les préfets et sous-préfets sont mis à contribution pour sécuriser le matériel d’examen acheminé parfois sur des axes routiers encore perfectibles. Dans certains districts du Plateau des Cataractes, l’acheminement des sujets a ainsi mobilisé gendarmerie, forces forestières et représentants coutumiers, démonstration d’une synergie multisectorielle qui illustre la priorité accordée à l’éducation dans l’agenda public.

    Le BEPC, baromètre sociétal et éducatif

    Dans l’imaginaire collectif congolais, le BEPC occupe une fonction charnière : il sanctionne la fin du premier cycle et conditionne l’accès aux filières professionnelles ou au second degré général. Pour nombre de familles, notamment en milieu rural, il incarne la promesse d’une ascension sociale et d’un ancrage citoyen. La santé de cet examen reflète donc l’état de confiance entre l’école et la société.

    Les statistiques d’inscription montrent par ailleurs une progression régulière de la participation féminine : 24 629 filles se présentent cette année à Brazzaville, signe tangible des politiques publiques visant à résorber les disparités de genre. Les observateurs y voient l’effet cumulé des campagnes de sensibilisation, de la gratuité des frais d’inscription et des bourses d’encouragement octroyées aux adolescentes scolarisées.

    Perspectives à l’ère du numérique éducatif

    La problématique de la triche scolaire se trouve désormais amplifiée par la démocratisation des outils numériques. Si les réseaux sociaux peuvent diffuser à la vitesse de la lumière des rumeurs de fuites de sujets, ils offrent aussi un espace de formation à distance, de mutualisation pédagogique et de suivi continu des élèves. Le ministère explore ainsi la généralisation d’une plateforme nationale d’évaluation en ligne, capable, à terme, de réduire la dépendance logistique aux supports papier.

    Le partenariat engagé avec plusieurs start-up nationales d’EdTech laisse entrevoir une modernisation graduelle des examens, conditionnée toutefois à l’amélioration du réseau électrique et de la couverture internet dans certaines contrées. Les autorités insistent sur le fait que la transformation digitale ne saurait être synonyme de laxisme, d’où la nécessité corrélative de protocoles de cybersécurité robustes.

    Cap sur des diplômes crédibles

    À l’issue de ces quatre jours d’épreuve, l’heure sera à la correction, puis à la délibération. Les jurys, composés d’enseignants expérimentés, sont sommés de rendre des verdicts impartiaux et rapides afin de maintenir intact le calendrier de la rentrée prochaine. En convoquant une « conscience professionnelle » partagée, Jean-Luc Mouthou rappelle que la crédibilité du système éducatif national se joue autant dans la salle d’examen que dans le processus post-évaluatif.

    La baisse observée des actes frauduleux ne doit pas conduire à un relâchement. Elle illustre plutôt l’efficacité de politiques publiques coordonnées et l’adhésion progressive d’une jeunesse qui, pour reprendre les mots d’un candidat du centre Libermann, « veut réussir à la force du crayon ». Dans un contexte régional où la réputation académique devient un levier d’attractivité économique, la République du Congo entend ainsi inscrire durablement ses diplômes parmi les références fiables du continent.

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